Lanouvelle station, qui se trouve Ă  8 800 mĂštres d'altitude, remplace la Balcony station, mise en place par des scientifiques amĂ©ricains et britanniques, installĂ©e en 2019 Ă  environ 8430 m et qui Ă©tait jusqu'alors la station mĂ©tĂ©orologique la plus Ă©levĂ©e de la planĂšte. Le projet de recherche scientifique sur l'Everest baptisĂ© Voyagezsur les sentiers du monde avec Atalante, le spĂ©cialiste du trek et de la randonnĂ©e. .80 SamyĂ© est connu pour ĂȘtre le tout premier monastĂšre bouddhiste du Tibet ! AprĂšs la visite des lieux, nous partons pour une petite randonnĂ©e dans les alentours. Nous sommes dans la haute vallĂ©e de Chimphu, immense amphithéùtre naturel dans lequel se Leplus simple, Voir et rechercher, sur la carte : vous cliquez sur la carte du pays qui vous intĂ©resse : Lien direct vers nos voyages ! ou alors, par activitĂ© et durĂ©e : Voyages Ă  vĂ©lo dans le monde (voyages courts) Les dĂ©couvrir; PĂ©riples : voyages au long cours Ă  vĂ©lo (plus de 3 mois) Afrique de l'Ouest; Alaska - Canada; AmĂ©rique Vay Tiền Nhanh Chỉ Cáș§n Cmnd Nợ Xáș„u. Lorsque l’on croit avoir tout goĂ»tĂ© de la cuisine asiatique en Suisse romande grĂące Ă  une galaxie de tables colorĂ©es saupoudrĂ©es de coriandre, voilĂ  qu’il demeure encore une expĂ©rience Ă  tenter la cuisine du toit du monde». Oui, les TibĂ©tains mangent. Ce pays au charme mystĂ©rieux, entourĂ© d’intense spiritualitĂ© et de conditions naturelles trĂšs dures, cache une cuisine gourmande et, contrairement aux clichĂ©s, carnivore! Si les traditions culinaires des voisins nĂ©palais sont trĂšs tournĂ©es vers les lĂ©gumes et le vĂ©gĂ©tarisme, celles tibĂ©taines, qui prĂ©sentent de nombreux points communs avec les cuisines indiennes et chinoises, sont historiquement portĂ©es sur des viandes comme le yack, le mouton, le bƓuf, la volaille
 Souvent grillĂ©es ou rĂŽties, Ă  partager et consommer avec de multiples Ă -cĂŽtĂ©s. Les plus connus? Les les momos!TrĂšs en vogue en Europe mais peu connus en Suisse, ces dumplings» farcis Ă  la viande et aux lĂ©gumes font office de porte-drapeau de la cuisine de Haute-Asie. Plus consistants que les dimsums chinois et vietnamiens, ils se dĂ©clinent Ă  l’infini et se dĂ©gustent cuits Ă  la vapeur comme grillĂ©s Ă  la poĂȘle. Leur pĂąte Ă©paisse est Ă  base de farine de blĂ© et non de riz et on reconnaĂźt, en croquant, des mĂ©langes de gingembre, de graines de cumin noir et d’ le bouillonnant quartier des Eaux-VivesUnique restaurant tibĂ©tain Ă  GenĂšve, le Tibet CafĂ©, situĂ© dans le bouillonnant quartier des Eaux-Vives, invite Ă  dĂ©couvrir, sur place ou Ă  l’emporter, ces spĂ©cialitĂ©s du Tibet Ă  deux pas du Jet d’eau. Et pas que des momos dans un cadre contemporain agrĂ©ablement amĂ©nagĂ©, on retrouve Ă©galement des biscuits qui accompagnent la tsampa, une farine d’orge grillĂ©e, dĂ©clinĂ©e en soupe ou en petites boulettes, aliment miracle pour survivre sur les pentes de l’Himalaya. Du thenthuk aussi, soupe aux nouilles avec lĂ©gumes et petites piĂšces de viande, qui sera au menu de la carte d’hiver, et de nombreuses variations de thĂ©s, de smoothies et de jus fraĂźchement prĂ©parĂ©s. DerriĂšre le Tibet CafĂ©, une entreprise familiale sous la direction de Kalsang Hartmann, TibĂ©taine et Suisse, fiĂšre de pouvoir offrir un accĂšs diffĂ©rent Ă  la culture tibĂ©taine, et Ă  des produits frais et de haut vol Ă  petits prix. Petit plus un coin lecture avec fauteuils, pour se plonger dans les couleurs et la philosophie tibĂ©taines, pour en savoir plus sur cette fascinante culture et aller au-delĂ  des idĂ©es reçues
Tibet CafĂ©,rue de l’Avenir 5, 1207 GenĂšve Tu vas oĂč cette fois-ci ? Au Kirrr...stan ? C'est pas dangereux ce pays ? Dangereux, je ne pense pas. Captivant, oui !OĂč ça se trouve ? Place du Kirghizistan en Asie centrale Le Kirghizistan ou Kirghizstan ou encore Kirghizie se situe au carrefour du Moyen-Orient, de l’Himalaya et des plaines d’Asie pays d'Asie centrale est en effet encadrĂ© par la Chine Ă  l'Est et au Sud-Est, le Kazakhstan au Nord, l'OuzbĂ©kistan Ă  l'Ouest et le Tadjikistan au superficie d'environ 200 000 kmÂČ 3 fois moins que la France, il est totalement enclavĂ© et ne possĂšde aucun accĂšs Ă  la mer. Qui y vit ?Ancienne rĂ©publique de l'URSS, le Kirghizistan a obtenu son indĂ©pendance lors de l'effondrement de cette derniĂšre en 1991. C'est un pays multiethnique peuplĂ© Ă  environ 60% de Kirghizes, ethnie d'origine Turque, Ă  environ 15% d'Ouzbeks et Ă  environ 9% de autres minoritĂ©s recensĂ©es sont les Dungans musulmans chinois, les OuĂŻgours, les Tadjiks, les Ukrainiens, les CorĂ©ens, les Tatars, les Kazakhes, les Allemands ...Quelle religion y pratique-t-on ?Les Ouzbeks et environ 85% des Kirghizes sont musulmans sunnites. Les autres communautĂ©s prĂ©sentes sont athĂ©es ou orthodoxes. L'islam est arrivĂ© au Kirghizistan au VII Ăšme siĂšcle. Sous l'Ăšre soviĂ©tique, nĂ©anmoins, la culture musulmane a Ă©tĂ© largement la plupart des Kirghizes pratiquent leur religion en y incorporant des coutumes chamaniques, avec un renouveau depuis l'indĂ©pendance du Kirghizistan. Les chefs religieux ne s'impliquent pas dans les communautĂ©s, et se contentent d'assurer la priĂšre pour les gens qui viennent Ă  la est davantage prĂ©sent au Sud qu'au Nord. Ceci Ă©tant, le Kirghizistan est un État laĂŻc et il ne cherche pas Ă  avoir d'influence sur la pratique religieuse. MosquĂ©e de Naryn au Kirghizistan A quoi ça ressemble ?Le Kirghizistan est le pays des Montagnes CĂ©lestes Tien Shan en chinois, et est surnommĂ© la Suisse de l'Asie centrale en raison de son territoire trĂšs majoritairement montagneux 94 % et de son atmosphĂšre paisible et tranquille. Son altitude moyenne est de 2 500 mĂštres. GĂ©ographie du Kirghizistan A l'est, la chaĂźne du Tien Shan marque la frontiĂšre avec la Chine et culmine Ă  7 439 mĂštres au Pic Pobedy "Victoire" en russe, point culminant du pays. À l'Ouest, les chaĂźnes du Ferghana au Nord et du Pamir AlaĂŻ au Sud prennent en tenaille la vallĂ©e du Fergana commune au Kirghizistan, Ă  l'OuzbĂ©kistan et au Tadjikistan. La chaĂźne du Pamir AlaĂŻ culmine au Pic LĂ©nine Ă  7 134 zones montagneuses divisent le pays en deux parties - le Nord et le Sud - qui ne communiquent que par des cols situĂ©s Ă  au moins 2 700 mĂštres d' Kirghizistan possĂšde aussi de nombreux lacs. Le plus connu, le lac Yssik Kul, se situe Ă  l'Est. Il forme une petite mer intĂ©rieure de 6 332 kmÂČ Ă  1 620 m d'altitude. C'est le deuxiĂšme plus grand lac de montagne du monde aprĂšs le lac Titicaca. Profond de 702 m, il est lĂ©gĂšrement salĂ© et ne gĂšle pas en culture nomadeLes traditions et la culture nomades du Kirghizistan sont fortes. Interdites du temps de l'URSS, elles ont trĂšs rapidement rĂ©apparues aprĂšs l' un mode de vie semi-nomade qui est aujourd'hui adoptĂ© par de nombreuses familles. L'hiver, elles habitent dans des maisons. L'Ă©tĂ©, elles montent dans les djailoos, campements d'altitude oĂč elles font paĂźtre leurs bĂȘtes. Le Kirghizistan se distingue ainsi par ses hautes et Ă©troites yourtes plantĂ©es en pleine nature, loin de toute civilisation moderne. Le cheval est central dans la vie des nomades, qui excellent dans cette discipline. Parmi les nombreux jeux Ă©questres communs aux peuples nomades d'Asie centrale, le kyz-kuu "rattraper la fille" est une course qui oppose la gent fĂ©minine et la gent masculine le garçon doit arriver premier tout en Ă©vitant les coups de cravache de la jeune fille. S'il gagne, il obtient un baiser de la belle. PrĂ©cĂ©dent L'OdyssĂ©e Kirghize PrĂ©sentation voyageLinda Bortoletto13 juillet 2014Kirghizistan, Nomade, Montagnes, Nature, Sport, AFKE, Traditions2 Comments Suivant Un hiver avec les Tchouktches du Kamchatka - Partie 2 Carnet de voyageLinda Bortoletto11 juillet 2014Kamchatka, Tchouktche, SibĂ©rie, Peuples indigĂšnes Et voilà, après un mois d’attente, nous touchons enfin au but le Tibet. Comme beaucoup, nous avons été marqué par le film Sept ans au Tibet. Mélange de fantasme, de rêve et d’utopie, nous sommes impatients de découvrir ce monde perché dans l’Himalaya. PremiĂšre Ă©tape passer la multitude de contrĂŽles pour se rendre à Lhassa Pour rentrer au Tibet, rien n’est simple, même avec le permis en poche. Après quelques semaines d’attente, nous recevons enfin le mail libérateur la photocopie du permis. Ni une ni deux, nous nous rendons aussitôt à la gare pour récupérer nos billets réservés par l’agence. Premier contrôle au guichet, nous devons présenter nos passeports et le permis. Tout est inspecté avec minutie. Une autre employé et même un supérieur s’approchent et vérifient à leur tour nos documents. “Est-ce qu’il y a un problème ?!?”. Leurs visages graves nous pétrifient sur place. Puis, l’employé nous tend les billets et nous souhaite bonne journée. Ouf ! 3 avril, nous nous levons très tôt pour ne pas rater notre train pour Lhassa. Dans le taxi, nous vérifions une trentaine de fois que nous avons bien tous les papiers. A l’entrée de la gare, nous tendons nos billets de train. A la vue de notre destination, le contrôleur prend à nouveau un air très grave puis nous demande de nous ranger sur le côté. 5 policiers armés se dirigent alors vers nous, nous demandent nos permis puis repartent sans nous donner d’explication. Après quelques minutes d’attente, on nous autorise enfin à rentrer dans la gare. Histoire d’être bien certain que personne n’entre illégalement, nous sommes également contrôlés à l’entrée du train. Il faudrait être littéralement fou pour essayer de rentrer au Tibet sans permis en prenant le train
 L’immense gare de Lhassa est toute neuve À peine arrivés à Lhassa, un homme nous demande Ă  nouveau nos papiers. Tous les Occidentaux et les Tibétains sont regroupés puis amenés à un rapide contrôle à la sortie de la gare. Les commerçants et touristes chinois quittent ensuite la gare sans problème. Nous sommes amenés au poste de police situé directement sur le parvis de la gare. On nous enregistre sur le système informatique, puis on nous relâche enfin. Bienvenue au Tibet ! La beautĂ© du Tibet au service de la propagande chinoise Le trajet en train de Xining à Lhassa est déjà spectaculaire. 24 heures de train à travers les montagnes. Le plateau tibétain s’élève en moyenne à plus de 4000 mètres d’altitude. La voie ferrée que nous empruntons est la plus haute du monde avec des passages à plus de 5000 mètres. A notre réveil, nous découvrons des passagers livides, agonisants sur leur couchette. Le mal des montagnes est redoutable. Heureusement, le train est équipé de dispositifs de masques à oxygène pour permettre aux personnes en souffrance de respirer un peu. Acclimatés par nos semaines passés dans les montagnes kirghizes et chinoises, nous ne souffrons heureusement que d’un léger mal de tête. Très vite, nous n’y pensons même plus, hypnotisés par les paysages incroyables qui défilent autour de nous. L’intĂ©rieur du train Ă  couchettes dans le train direction le Tibet ïżŒLe trajet en train donne un sublime premier aperçu du Tibet des glaciers impressionnants, de grandes étendues désertes, des villages traditionnels perchés dans les hauteurs et des lacs d’un bleu profond. Toute la beauté du Tibet s’offre peu à peu à nous. Arrivés à Lhassa, nous sommes aussitôt pris en charge par notre jeune guide tibétain. Nous avons peu de jours et un programme chargé. Les premiers jours sont consacrés à la visite de la capitale tibétaine. Surtout connue pour le palais du Potala, la ville recèle tout de même d’autres trésors. Nous commençons nos visites par le monastère de Sera. Il s’agit d’un immense ensemble de lieux de vies et de prières qui pouvaient accueillir plus de 10 000 moines mais qui n’en regroupe plus que 700 aujourd’hui. Nous sommes impatients d’en visiter les moindres recoins. Mais notre guide calme très vite nos ardeurs en listant l’ensemble des choses que nous n’avons pas le droit de faire – interdiction d’emprunter les petites ruelles – Interdiction de parler aux moines – Interdiction de se balader dans les montagnes – Interdiction de visiter d’autres temples que le temple principal Si nous désobéissons, nous ne risquons pas grand chose. Ce sont les moines qui gèrent le temple qui seront punis. Difficile de faire plus dissuasif
 La seule fois oĂč nous avons dĂ©sobĂ©is Ă  la rĂšgle un moine nous a invitĂ© Ă  le rejoindre dans un temple, nous avons mĂ©ditĂ© ensemble en Ă©coutant le bruit des tambours. Excellent moment authentique. Nous nous rendons alors compte de la stratégie du gouvernement chinois. Tout est mis en Ɠuvre pour faire oublier un passé et présent gênant. Les endroits que nous avons le droit de visiter ont été entièrement rénovés. Les destructions commises par les militaires chinois lors de l’invasion du Tibet ont disparu comme par magie. Mais derrière les apparences, la réalité est bien moins rutilante. Il suffit de lever les yeux pour voir à chaque coin et recoin du monastère des caméras surveillant les touristes et les moines. Alors que nous nous séparons du groupe pour soulager une envie pressante, nous nous trompons de chemin et arrivons dans un cul de sac. Derrière le muret, nous découvrons une dizaine de temples en ruines. La partie du monastère interdite aux touristes se dresse face à nous. Une fois le groupe retrouvé, nous expliquons au guide ce que nous venons d’apercevoir. Il nous explique alors le travail de propagande orchestré par le régime chinois. Les circuits touristiques montrent un Tibet calme et préservé. Les touristes chinois qui visitent le Tibet reviennent ensuite dans leur province persuadé de la bonne politique du gouvernement et de la mauvaise fois des indépendantistes tibétains. D’après notre guide, le gouvernement de Pékin tente même de changer l’Histoire. Les jeunes écoliers chinois apprennent une nouvelle version des faits. Une version qui explique que les temples tibétains ont été détruits par une expédition militaire anglaise au début du XXème siècle et non par l’invasion chinoise. joute oratoire des moines au Tibet Des temples remplis d’or et des pauses photos de 5 minutes Nous poursuivons nos visites par le monastères de Drepung, le temple de Jokhang et le mythique palais du Potala. Très vite, nous sommes frappés par l’opulence de ces lieux de prière. Nous pensions rencontrer une religion mettant en valeur l’ascétisme et nous découvrons des temples gorgés d’immenses statues en or. Nous avions peur de déranger des moines en méditation et ïżŒnous les contemplons compter les liasses de billets donnés en offrande par les pèlerins. Nous ne savons plus que penser
 Les visites sont intéressantes, les lieux sont magnifiques et les Tibétains sont adorables, toujours avec le sourire. Mais Lhassa, désertée par le Dalaï Lama, semble avoir perdue son âme. Nous repartons de la capitale tibétaine par la route de l’Amitié qui relie Lhassa à Kathmandu. Avec des passages à plus de 5000 mètres d’altitude, les paysages s’annoncent littéralement à couper le souffle. Mais notre premier arrêt brise instantanément nos espoirs de liberté. Alors que nous sortons de la voiture, notre guide nous lance “You have 5 minutes. Take a photo and come back.” “Vous avez 5 minutes. Prenez une photo et revenez.”. Nous avons devant nous un lac magnifique entouré de montagnes de plus de 7000 mètres, mais nous ne pouvons pas en profiter. Impossible d’improviser une petite balade ou un pique-nique. Il faut suivre le groupe et notre guide qui ne se soucie que de l’heure. La plupart du temps, il nous faudra contempler les paysages derrière la vitre de la voiture. Quand la police nous offre quelques heures de “libertĂ©â€ Avant d’arriver en zone Everest, notre guide doit nous obtenir des permis spéciaux. A priori, nous n’avons pas de souci à nous faire, tout est organisé par l’agence. Au poste de police, nous découvrons un poster assez incroyable qui montrent le Tibet avant et après l’invasion chinoise. Sur la gauche du poster, des photos en noir et blanc montrent des cadavres, des enfants malades, des condamnés au pilori
 Sur la droite, des photos en couleur montrent des enfants avec le sourire, des hôpitaux et des usines flambant neufs
 Propagande simpliste quand tu nous tiens. Après quelques minutes, le guide revient avec le visage complètement défait. Il y a un problème avec le visa chinois du couple d’Américains qui nous accompagnent. Il expire aujourd’hui et nous sommes toujours sur le territoire chinois. Aussi incroyable que cela puisse paraître, personne n’avait vérifié ce point crucial. Le guide nous explique alors qu’il doit rester au poste de police le temps de résoudre ce problème. Nous voilà libres tout l’après-midi 🙂 Nous pouvons enfin flâner dans les ruelles du monastère du coin. Les moines et les pèlerins sont tout étonnés de voir des Occidentaux se promener librement sans guide. Nous nous échangeons de grands sourires. Mais la barrière de la langue nous empêche de véritablement engager la conversation. Nous découvrons également la vie quotidienne dans les rues d’une petite ville tibétaine. L’influence chinoise se fait sentir. Nous retrouvons rapidement les mêmes repères que dans les autres villes de Chine. De retour à l’hôtel, nous retrouvons le couple d’américains. Ils nous expliquent avec le sourire qu’ils ont du payer 700 euros d’amende. “Mais comment vous pouvez en sourire ?”.”Pour ce type d’infraction, nous risquions 15 jours de cachot !”. Nous frissonnons alors en repensant au moment où nous réfléchissions à traverser le Tibet illégalement. Nous avons bien fait de ne pas jouer avec le feu. Malaise Ă  l’Everest ïżŒLe lendemain, nous reprenons la route direction l’Everest. Après plusieurs heures sur une piste chaotique, nous arrivons de nuit au camp de base. Par chance, le ciel est dégagé et la pleine lune éclaire complètement le toit du monde. L’Everest se dresse face à nous, si proche et pourtant inaccessible. Nous restons de longues minutes dans le froid glacial hypnotisés par ce lieu mythique. On comprend alors un peu plus pourquoi tant d’hommes ont voulu le conquérir. De grandes tentes sont installées, formant une sorte de petit village. Le confort est sommaire mais un poêle à bois réchauffe l’atmosphère. Alors que nous nous installons sous plusieurs kilos de couvertures, nous remarquons qu’un de nos compagnons de voyage, un Italien, se sent mal. Il n’a rien voulu manger depuis que nous sommes arrivés et son visage pale n’augure rien de bon. Au levé du soleil, il se réveille avec une mine affreuse. Notre guide nous explique qu’il va rester avec lui mais que nous pouvons tout de même faire le petit trek prévu dans le programme. Après deux heures de marche, nous atteignons la fin du chemin. Nous aurions vraiment aimés continuer mais l’accès est gardé par l’armée. Nous admirons l’Everest par grand beau temps. Tout est calme. Difficile d’imaginer que quelques jours plus tard l’avalanche la plus meurtrière de l’Histoire allait emporter 16 malheureux sherpas. Sur le chemin du retour, nous apercevons une voiture qui vient vers nous a toute vitesse. A son bord, notre guide paniqué. L’état de l’Italien ne s’arrangeant pas, il faut redescendre au plus vite. Nous roulons à toute vitesse vers la frontière avec le Népal. Nous avons 3000 mètres de dénivelé à descendre. Plus nous nous rapprochons du Népal et plus l’Italien reprend des couleurs. Quel soulagement ! Bilan sur le Tibet Nous repartons du Tibet soulagés. Nous n’avons pas eu de problème ni avec la police, ni avec le mal des montagnes. Pour autant, nous n’avons pas vraiment pu profiter de notre séjour trop de contrôles, trop de restrictions, aucune liberté  Heureusement, le Népal est une toute autre histoire. A bientĂŽt 🙂 Clo & Clem

ou se situe le tibet sur la carte du monde